Le premier objectif spécifique est d’accompagner le renforcement institutionnel et organisationnel des CUMA et des structures faîtières agricoles au Bénin et au Sénégal.
Cet élément au cœur du projet a pour finalité de tendre à l’autonomie des structures faîtières, lesquelles ont été accompagnées durant la phase 1 du projet et qui sont aussi liées historiquement aux membres français du consortium.
Cet objectif est central et va permettre aux structures d’acquérir une reconnaissance politique et professionnelle mais aussi une autonomie financière, indispensables à la pérennité du projet. Ce renforcement des capacités des structures faîtières a notamment pour objectif de soutenir la modernisation du secteur agricole du Bénin et du
Sénégal, ce qui est également une volonté des gouvernements concernés.
Pour y parvenir les compétences des membres des CUMA seront renforcées afin qu’ils acquièrent des savoir-faire facilitant le développement de leurs activités.
Pour finir, il semble essentiel au consortium de démontrer que le système CUMA est un atout pour le secteur agricole. Promouvoir l’Économie Sociale et Solidaire par le système CUMA en tant qu’outil de sécurisation de l’agriculture familiale. Cette démonstration par l’exemple sera appuyée par un certain nombre d’actions de plaidoyer.
C’est en premier lieu le rôle des faîtières, accompagnées par les membres du consortium, de diffuser ce choix collectif
fait depuis plusieurs années : coopérer par la CUMA.
Bénéficiaires directs visés
Sénégal : 10 CUMA, soit 100 agriculteurs.trices. Une CUMA compte en moyenne 10 membres, dont 50% de
jeunes et de femmes – 5 femmes actuellement adhérentes + 36 femmes souhaitant intégrer le réseau CUMA
suite au projet moulin à Mil soit au moins 41 femmes au Sénégal.
Bénin : 104 CUMA, soit 1364 agriculteurs.trices. Une CUMA compte en moyenne 10 membres, dont au moins
677 femmes (voir annexe 12 État des lieux des CUMA Bénin).
Contexte :
L’économie au Bénin et au Sénégal, déjà fragile, repose sur une agriculture en proie à de nombreux aléas. En effet, le milieu agricole compte une population vieillissante dont les pratiques ne parviennent plus à répondre à la croissance démographique ni à faire face au changement climatique.
Le fait est que, d’une part, les agriculteur.trice.s, ont difficilement accès à des moyens matériels et techniques permettant de moderniser leurs pratiques et, d’autre part, ces acteurs ruraux sont peu formés et encouragés à entreprendre ou à innover. Le projet entend répondre à ces problématiques en renforçant les actions collectives déjà mises en place lors de la première phase, notamment en performant le modèle CUMA.
Fédère les éleveurs d’ovins du bassin arachidier du Sénégal depuis 1986. Aujourd’hui, l’association est organisée en quatre zones situées dans trois régions administratives différentes. L’Association travaille avec des groupements répartis sur l’ensemble du territoire : la région de Fatick qui regroupe 22 GIE, dont un de femmes de 158 éleveurs, la région de Kaolack avec 10 GIE de 37 éleveurs et la région de Kaffrine qui rassemble 10 GIE de 97 éleveurs.
L’une des structures sénégalaises qui forme les jeunes entrepreneurs agricoles et les aide dans leur installation sur un mode rappelant les Maisons Familiales Rurales. L’ALFANG apporte une plus-value par sa connaissance du terrain, son réseau et en mettant en place une approche solidaire consistant à mettre en commun des moyens techniques et financiers provenant de plusieurs parties prenantes : collectivités locales, personnes ressources ou physiques...
Liée depuis plus d’une vingtaine d’années au Sénégal, elle apporte donc un transfert et partage de compétences bénéfiques au consortium sur le volet Sénégal. Reconnue Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental depuis 2015, elle apporte son expertise en matière de santé animale, de transition agroécologique et de mécanisation en CUMA.
Existe depuis 2009 : elle est gérée par des agriculteurs adhérents de CUMA élus. Elle repose son expertise sur celle de ses adhérents, qui sont tous agriculteurs familiaux et membres de CUMA. Elle dispose d'une expertise spécifique en matière d'accompagnement, d'animation, et de représentation des CUMA sur l'ensemble du territoire national et international. La structure sera donc chargée de la mise en place et du suivi des activités au Bénin.
Composée de bénévoles issus en majorité du secteur agricole, apporte les formations nécessaires aux acteurs de terrain - membres de coopératives - mais est également un appui au partenaire local (UNCUMA). L’ACB est à l’origine des premières CUMA du Bénin et a permis l’avènement et le développement du réseau de CUMA au Bénin. Historiquement liée au Bénin, l'association joue donc un rôle moteur dans la mise en place des activités dans ce pays.
Il est attendu d’accompagner le renforcement institutionnel et organisationnel des CUMA et des structures faîtières agricoles au Bénin et au Sénégal.
Cet élément au cœur du projet a pour finalité de tendre à l’autonomie des structures faîtières, lesquelles ont été accompagnées durant la phase 1 du projet et qui sont aussi liées historiquement aux membres français du consortium. Ce renforcement des capacités des structures faîtières a notamment pour visée de soutenir la modernisation du secteur agricole du Bénin et du Sénégal ce qui est une volonté des gouvernements concernés.
Ainsi, la structuration en coopérative type CUMA apporte un élément de réponse aux situations de précarité et de vulnérabilité dues à des problématiques de base comme le sous équipement agricole, le manque d’infrastructures, l’accès au crédit, de mauvaises pratiques agricoles sur le sol, les faiblesses institutionnelles, etc. qui sont à l’origine de la
pénibilité du travail, de l’exode rural, d’une faible productivité, de l’insécurité alimentaire et d’une plus grande vulnérabilité face aux aléas climatiques.
Association loi 1901, créée en 1983, avec pour objet de promouvoir les valeurs et les structures de l’économie sociale ; renforcer la dimension sociale de la mondialisation ; participer au renforcement des démocraties sociales, économiques et politiques ; promouvoir et diffuser les normes internationales du travail.
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